dimanche 30 mai 2010

Vieillir.

La naissance est en devenir ce que la vieillesse est à la mort.

N'aies pas peur de te fracasser ou de soufrir face à la vie, car en ignorant et fuyant tout, tu passeras à côté de la vie par le fait-même.


À force de vivre, on perd parfois notre raison d'avancer, mais on continu, par naïveté, par lâcheté, ou bien simplement par choix. On marche, sans arrêt, la routine s'installe & sans que l'on s'en rendre compte, on n'est que robot qui fait ce que la vie dicte de faire silencieusement. En perdant notre raison d'avancer, on perd l'envie de profiter de chaques moments, on perd l'envie de vivre, on cherche éperduement une raison à notre lassitude, à notre tristesse, mais aucune raison est, à nos yeux, valable de trouver une solution.

Ne perd pas ce qui t'ravive & si tu n'as aucune de ce que ça pourrait être, cherches le, cherches toi. Trouves ce quelque chose qui te poussera, te motivera à vivre, à prouver ton existence.

Car la vie n'est pas un simple couloir que l'on doit arpenter...
T'es con. Si tu vies avec la certitude davoir fait une erreur et que tu te bouges pas pour la réparer, t'es con. Et c'est pas à moi de porter ton fardeau, même si je me sens incroyablement responsable, intensément touché par la peine que tu ressens, par le vide que t'essaies de combler, mais en vain, j'peux rien faire & je ne dois pas m'sentir coupable pour tes torts du passé que tu croiyais futiles.

J'pense qu'avec l'âge que tu as désormais, un manque de volonté s'est installé et, que t'es tellement encré dans ta routine, que tu changeras pas.

Ou peut-être que dans ton cas c'est que l'on souffre, on évolue, puis, c'est l'oubli... Du moins, on s'efforce pour oublier?


Journée de pure marde.

T'sais, attendre toute la journée pour un appel qui ne vient jamais, ça fait chier, surtout quand la personne réalise juste pas. Ah oui, c'est sûr que j'aurais pu voir mes ami(e)s, c'est sûr, oui. Le seul problème, si minime est-il, c'est que c'était TOI, uniquement TOI que je voulais voir. Ça non plus, t'as pas l'air à le réaliser. Pis, oui, c'est sûr que je devrais pas douter, ni m'inquièter, mais, le problème, c'est que tu m'donnes TOUTES les raisons du monde de le faire. Et en plus, je t'aime, c'est donc un peu normal, un peu naturel, que je m'inquiète pour toi ... pour nous.

Malgré tout ce que tu as pu dire, je t'aime... Et toi ? :/

RECTIFICATION !
JE.T'AI.JAMAIS.AIMÉ.
J'voulais juste pas l'avouer.

Mort.

Faut-il mourrir pour se rendre compte vers qui nos plus belles pensées étaient? Faut-il s'éteindre pour comprendre ce qui nous gardait éveiller, pour comprendre les valeurs, les erreurs, bref, la vie en tant que telle?

Malheureusement, je crois que oui, mais à une seule condition qui est que l'on doit réaliser notre mort pour réaliser à comprendre ce qu'est la vie.

Réaliser notre mort au moment précis ou l'on sent que notre âme s'éteindre, ou l'on sentira notre coeur cesser, c'est misérable, car l'on s'apperçoit de toutes les questions qui resteront sans réponses, de l'incertitude, de la confusion : de l'incompréhension.

C'est misérable de savoir que plus jamais nous allons revoir ces personnes à qui l'on tenait tant, de ne pas pouvoir leur dire notre dernière pensée éprouvée à leur égar & de parfois savoir qu'on les laisse dans le doute ou la peine, tout en sachant que jamais nous ne pourrions faire quoi que ce soit.

Mourrir, c'est renoncer de connaître les réponses à nos questions, c'est être torturé par la perte de nos amis, car on a beau mourrir en les laissant sur Terre, c'est comme si ces gens mourraient pour nous.

Mourrir, c'est aussi l'impuissance à démontrer aux personnes que l'on aime que malgré tout ce qui adviendra, nous serons là & nous resterions.


Somewhere over the rainbow.

Y'a une place pour chacun de nous sur Terre, un place ou, à nos yeux, le ciel est plus bleu, un endroit ou tout va toujours mieux, ou notre sourire goutte meilleur. Que ce soit un endroit, ou bien dans les bras de quelqu'un, sans le réaliser, nous avons tous un quelque part ou les étoiles brillent plus, ou la saison est plus douce, ou les temps sont plus faciles.
Qu'on sourit, qu'on rit face aux gens et peu importe ce qu'on peut dire, on est jamais complètement heureux, on fait semblant, car chaque fois qu'on croit l'être vraiment, chaque fois que je suis sûre de l'être, quelqu'un, quelque chose fait en sorte que l'on ne l'est plus.

Mais bon : d'une certaine manière, ça nous fait apprécier plus ce que la vie nous apporte de bon, non?

samedi 29 mai 2010

Pourquoi?

Pourquoi doit-on, simplement, affronter chaque jour comme si l'on était sur le champ de bataille?
Pourquoi doit-on écouter ce que notre professeur, ce que notre patron, ce que nos parents disent? Pourquoi il faut toujours faire quelque chose? Pourquoi doit-on se plier au système, accepter un gouvernement ridicule comme l'on a? Pourquoi doit-on écouter des gens chialer sans agir, pourquoi toute chose a un prix? Pourquoi d'autres travaillent dur et n'ont absolument rien, quand d'autres ont tout cuit dans le bec?

Pourquoi l'on se force toujours pour des gens qui n'en valent pas la peine, pourquoi l'on est triste, colérique pour des gens qui se fichent carrément de nos sentiments?
Pourquoi la vie ne pourrait-elle pas être simplement belle?
Est-ce pour contrer la mort, pour dévier le mauvais sort, que l'on agit de la sorte?
Ou simplement parce que nous sommes tous lâches pour se battre, trop lâches pour changer la routine, bousculer le train-train quotidien : bref, est-ce parce que nous sommes humains?
Peut-être qu'au fond, c'est mieux comme cela.
On va mourrir par notre faute, parce que l'humain est une chose futile que le hasard a créée.


Rêve Parisien
Charles Baudelaire



I

De ce terrible paysage,
Tel que jamais mortel n'en vit,
Ce matin encore l'image,
Vague et lointaine, me ravit.

Le sommeil est plein de miracles !
Par un caprice singulier,
J'avais banni de ces spectacles
Le végétal irrégulier,

Et, peintre fier de mon génie,
Je savourais dans mon tableau
L'enivrante monotonie
Du métal, du marbre et de l'eau.

Babel d'escaliers et d'arcades,
C'était un palais infini,
Plein de bassins et de cascades
Tombant dans l'or mat ou bruni ;

Et des cataractes pesantes,
Comme des rideaux de cristal,
Se suspendaient, éblouissantes,
A des murailles de métal.

Non d'arbres, mais de colonnades
Les étangs dormants s'entouraient,
Où de gigantesques naïades,
Comme des femmes, se miraient.

Des nappes d'eau s'épanchaient, bleues,
Entre des quais roses et verts,
Pendant des millions de lieues,
Vers les confins de l'univers ;

C'étaient des pierres inouïes
Et des flots magiques ; c'étaient
D'immenses glaces éblouies
Par tout ce qu'elles reflétaient !

Insouciants et taciturnes,
Des Ganges, dans le firmament,
Versaient le trésor de leurs urnes
Dans des gouffres de diamant.

Architecte de mes féeries,
Je faisais, à ma volonté,
Sous un tunnel de pierreries
Passer un océan dompté ;

Et tout, même la couleur noire,
Semblait fourbi, clair, irisé ;
Le liquide enchâssait sa gloire
Dans le rayon cristallisé.

Nul astre d'ailleurs, nuls vestiges
De soleil, même au bas du ciel,
Pour illuminer ces prodiges,
Qui brillaient d'un feu personnel !

Et sur ces mouvantes merveilles
Planait (terrible nouveauté !
Tout pour l'oeil, rien pour les oreilles !)
Un silence d'éternité.


II

En rouvrant mes yeux pleins de flamme
J'ai vu l'horreur de mon taudis,
Et senti, rentrant dans mon âme,
La pointe des soucis maudits ;

La pendule aux accents funèbres
Sonnait brutalement midi,
Et le ciel versait des ténèbres
Sur le triste monde engourdi.

C'est incroyable à quel point ces phrases, si belles, m'émuent. C'est tellement insensé, tellement pur, tellement réel : c'est profond. Je ne sais pas pourquoi j'écris cela, t'sais, dans l'fond, c'pas moi qui a écrit ça. J'pense que j'ai simplement besoin de montrer au monde à quel point c'est beau : d'une simplicité à première vue : mais ces phrases sont du réel art.

Manque d'inspiration.

C'est frustrant, je n'ai plus d'inspiration. J'essaie de me concentrer pour écrire quelque chose de beau et de censé, mais je ne trouve absolument, ce qui me frustre encore plus, car j'ai tellement de rage en dedans, et écrire est tellement un besoin fort, que j'ai envie d'brailler parce que je ne sais pas quoi dire et écrire.

On dirait que je repète sans cesse : tout !

vendredi 7 mai 2010

Dédé Fortin : 10 ans demain .

André Fortin, plus connu sous le nom de Dédé Fortin, est mort depuis 10 ans, du moins demain il le sera. Dédé, j'espère que de là-haut, tu peux réaliser à quel point tu as inspiré bon nombre de personnes : à quel point, encore aujourd'hui, ta musique, tes paroles nous touchent ; me touchent personnellement.

J'espère que maintenant, tu gouttes au bonheur, car maintenant, t'es pas préssé...

La comète
Comme le temps est pesant en mon âme escogriffe
Un grand ciel menaçant, un éclair qui me crie
Ton coeur est malicieux, ton esprit dans ses griffes ... Afficher davantage
Ne peut rien faire pour toi et tu es tout petit

Les nuages voyageurs font des dessins abstraits
Ils me parlent de bonheur que jamais je n'entends
Je pourrais faire comme eux et partir sans délai
Léger comme une poussière transporté par le vent

Et dans la solitude de ma danse aérienne
Le courage revenu, je trouverais les mots
Je réciterais sans cesse des prières pour que vienne
La douleur du silence d'un éternel repos, mais...

Épuisé que je suis je remets à plus tard
Le jour de mon départ pour une autre planète
Si seulement je pouvais étouffer mon cafard
Une voix chaude me dirait : tu brilles comme une comète

Comme la lune est moqueuse quand elle s'empare du ciel
Elle me regarde aller comme une lampe de poursuite
Je voudrais la détruire ou me poser sur elle
Étourdi par son charme qui jamais me quitte

Je suis comme une loupe que le soleil embrasse
Ses rayons me transpercent et culminent en un point
Allument le feu partout où se trouve ma carcasse
Et après mon passage il ne reste plus rien

Et dans la solitude de ce nouveau désert
J'aurais tout à construire pour accueillir la paix
Et tout mon temps aussi pour prévenir l'univers
Que la joie est revenue et qu'elle reste à jamais... mais...

Condamné par le doute, immobile et craintif,
Je suis comme mon peuple, indécis et rêveur,
Je parle à qui veut de mon pays fictif
Le coeur plein de vertige et rongé par la peur

Novembre 1962 à Mai 2000 ...

Thats hard.

C'est dur de devoir partir quand la seule chose qu'on veut faire, c'est rester.

Ça m'fait tellement mal, tellement. Je ne sais même pas pourquoi ça m'brise le coeur en milles morceaux comme ça. J'ai rêvé trop haut & maintenant je tombe.

J'me suis créer pleins d'scénarios : j'ai tellement trop ambitionné. Tout ce que je pensais, c'est quand qu'on allait finalement se parler, apprendre à se connaître, passer du temps ensemble : seuls, tous les deux.

Mais bon, je crois maintenant que c'est officiel : je renonce à toi . Parce que tu me donnes plus aucune raison de croire qu'un jour, notre relation aurait pu s'approndir.

Je n'y crois plus, mais j'ose espèrer que tu feras ton bout de chemin...

mercredi 5 mai 2010

- Certes, la vie est loin d'être rose : loin d'être simple.
Y'a des guerres sur quasiment toute la surface de la Terre, y'a des femmes, des enfants échangées, pour usage de leurs corps, y'a des injustices flagrantes, mais contre qui on ne peut rien faire, y'a des personnes souillées, trompées, impuissantes, complètement livrées à eux même, sans éducation.

Des fois par contre, c'est bien de rester là, sans rien faire, de simplement se regarder dans les yeux, pour la toute première fois, ou la dernière de toutes. D'apprécier ce simple & miniscule moment, de le prendre quand il passe & de ne jamais penser à fuir, car peu importe ce que tu penses, tu ne seras pas mieux ailleurs, pour une fois, acceptes le, fermes tes yeux & laisses le te guider.

Et si vient un moment ou la peine envahit ta tête, au point tel que tu ne peux plus penser en paix, réalises : réalises que tu as besoin de ce moment, peu importe de la difficulté qu'il est, acceptes le : car il te faut savoir la lourdeur que portent les coeurs en peine.


C'est bien des fois, de savoir vers ou on s'en va, mais le plus important, c'est de savoir de ou on vient & qui est cette personne que l'on devient.
t'as beau te tracer un avenir, mais le présent t'en fais quoi?
Tu fuies ton présent : tu fuies une réalité incessante en voulant tout planifier ton avenir, alors pourquoi dont ne pas simplement relaxer & profiter de ce que tu as présentement?
Car la vie n'est pas un droit chemin : ne fais que regarder les lignes de ta main ...

dimanche 2 mai 2010

Amour.


- aimer c'est sacrifier son âme à la souffrance. Aimer, de tout son être, c'est donner sa vulnérabilité à quelque chose d'indescriptible, de jamais stable.
Aimer : c'est se dépasser soi-même, sans s'en rendre compte : c'est se chercher, réaliser : c'est devenir quelqu'un.

L'instant.




- Parfois, plusieurs facteurs rendent nos journées atroces : horribles même.
Quelqu'un qui nous blesse, quelque chose qui brise.

Mais vous savez ces journées, elles ont parfois plusieurs instants de perfection : le vent qui souffle tout doucement, le soleil, nous rassurant, un sourire, une main dans la nôtre, un baiser dans le cou.

&& vous savez, dans ces journées complètement horribles, essayez de trouver les miniscules instants de bonheur...
Car, ça se sait : les plus belles étoiles se cachent dans les nuits les plus noires.

Hope.

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