dimanche 30 mai 2010

Mort.

Faut-il mourrir pour se rendre compte vers qui nos plus belles pensées étaient? Faut-il s'éteindre pour comprendre ce qui nous gardait éveiller, pour comprendre les valeurs, les erreurs, bref, la vie en tant que telle?

Malheureusement, je crois que oui, mais à une seule condition qui est que l'on doit réaliser notre mort pour réaliser à comprendre ce qu'est la vie.

Réaliser notre mort au moment précis ou l'on sent que notre âme s'éteindre, ou l'on sentira notre coeur cesser, c'est misérable, car l'on s'apperçoit de toutes les questions qui resteront sans réponses, de l'incertitude, de la confusion : de l'incompréhension.

C'est misérable de savoir que plus jamais nous allons revoir ces personnes à qui l'on tenait tant, de ne pas pouvoir leur dire notre dernière pensée éprouvée à leur égar & de parfois savoir qu'on les laisse dans le doute ou la peine, tout en sachant que jamais nous ne pourrions faire quoi que ce soit.

Mourrir, c'est renoncer de connaître les réponses à nos questions, c'est être torturé par la perte de nos amis, car on a beau mourrir en les laissant sur Terre, c'est comme si ces gens mourraient pour nous.

Mourrir, c'est aussi l'impuissance à démontrer aux personnes que l'on aime que malgré tout ce qui adviendra, nous serons là & nous resterions.