Quelques larmes

Pleurant jusqu'à m'éffronder : car oui je l'admet ; j'ai rêvé trop haut. J'ai surestimé la vie de MARDE qu'on a. De jour en jour, je réalise de plus en plus qu'on est toujours seul : on est né pour le rester.
J'ai tellement pleuré, que j'ai de la misère à respirer, à garder mon sang froid.
J'ai mal : je souffre : j'ai mal à la tête : je ne comprend plus rien : je n'ai que de la confusion, que des interrogations : que de la peine qui ne vient pas à s'assoupir. Je suis tellement accablée par ma solitude : tellement isolée .
Tellement de rage, tellement de questions. J'ai l'impression de me perdre.
Je suis enragée : j'ai envie d'envoyer promener tout le monde, car en ce moment, il n'y a que cette personne qui importe. Je ne sais pas pourquoi, mais c'en est ainsi. Et ça m'accable plus que tout : je n'ai plus la capacité de penser : car cette personne me revient sans cesse à l'esprit, je ne peux plus ouvrir la bouche sans avoir envie de prononcer son nom.
Je ne comprend pas, car c'est vite pour ressentir quelque chose d'aussi fort...
Désolé, je suis insouciante : tout comme mes gestes.
Mais bon : je crois qu'aujourd'hui n'a simplement pas été ma journée.