dimanche 15 août 2010

Conversation avec... Cette chose.

[Probablement l'article le plus fou que j'ai jamais écrit ; mais il exprime assez bien ce que je ressens.]
- C'est fou, j'ai jamais ressenti ça !
- Je sais, mais... T'es sûr qu'il tient à toi comme toi tu tiens à lui? T'as été déçu trop souvent par trop d'espoirs ; fondées en quelqu'un, en le '' vous '' ; en l'avenir que vous avez finalement jamais eût.
- Oui... Je sais, mais, peut-être qu'avec lui, c'est différent?
- Peut-être que ce l'est pas.
- Peut-être que oui.
- Oui, mais... As-tu vraiment envie de croire, de faire naître des espoirs, des espérances et des attentes au risque de déception?
- Non, je t'avouerai que je n'ai pas envie de croire et de me laisser créer des espérances et des attentes ; je n'ai pas non plus envie de me créer des scénarios, et des moments de bonheurs qui n'arriveront peut-être jamais... Mais....
- Mais quoi?
- Mais c'est plus fort que moi. Je te l'ai déjà dit, j'ai jamais ressenti ça auparavant ; je peux peut-être pas croire en notre avenir, on ne peut jamais être sûr de rien, après tout, mais ... Après mûre réflexion, je me laisse le droit d'oser espérer... Qui es-tu pour m'empêcher de faire cela?
- Je ne sais pas ; peut-être ton coeur, qui a eût trop mal d'aimer, peut-être ta raison, pour t'empêcher de refaire une connerie que peut être l'amour, parfois et pour te dire qu'être trop passionné n'est peut-être pas une bonne idée... Je suis peut-être tes pensées ; qui sont tannés que tu-sais-qui hantent ton esprit ; peut-être ta parole, vu que tu n'es simplement pas capable de ne pas prononcer son nom ; peut-être tes mains, tannées d'écrire des mots portant sur cette personne. Je suis peut-être ton cerveau, qui, lui, sait et s'avoue qu'il n'a pas la capacité d'oublier... Je suis peut-être ton âme, ton ange protecteur qui te dicte de ne pas croire en cela ; peut-être ta mauvaise conscience, ou ta prudence, qui veut protéger ton moral... Je suis peut-être tout ceci, ou rien de cela... Mais, qu'importe? Je suis quand même là ; peu importe le nom qu'on me donne ; je suis là pour rester... Je te suiverai partout toute ta vie ; comme âme qui vive ; je veillerai sur toi comme mon propre enfant et ce que tu aimes cela ou non...